À l’approche de Noël,
pour que le réveil du lendemain soit différent.
les nuits se font plus profondes.
Dans l’épaisseur de l’obscurité,
l’humanité marche à la recherche
d’un but sans savoir lequel.
Les grandes nations se battent
pour s’assurer une part de la richesse du monde,
où qu’elle se trouve sur la planète.
Elles se menacent mutuellement
en déployant leurs arsenaux balistiques
les plus sophistiques et les plus puissants,
comme dans un film rejoué du XXe siècle.
Palestine,
terre de promesse
avec sa ville phare des croyances,
est à nouveau le centre des divisions.
Le mont Sion ne chante pas d’allégresse,
mais la tristesse
de voir
ses enfants déchirés
dans un conflit éternel.
Les familles des otages
ne renoncent pas
à exiger le retour leurs proches,
sains et vifs.
Les Gazaouis
clament pour manger
et un abri sûr.
Les cèdres des anciens Phéniciens
protègent sous leurs branches
une population fuyant les bombes.
La loi du plus fort prévaut.
Nuit obscure,
celle de notre histoire récente.
Un avenir incertain,
celui de notre futur.
Et dans le présent,
seulement l’espérance.
Nuit noire,
procure à l’humanité de beaux rêves
pour qu’elle puisse se réveiller
le lendemain en pensant…
Que chaque être humain compte.
Que la terre est la maison commune.
Que les fruits de la terre doivent être partagés.
Que les hommes et les femmes puissent se respecter mutuellement.
Que l’étranger soit accueilli dignement.
Que chaque nation contribue à la splendeur de l’humanité.
Que chacun est responsable de tous les autres.
Que les enfants sont la joie des familles.
Que l’expérience des anciens est un trésor à partager.
Nuit amicale,
travail dans chaque cœur
pour que le réveil du lendemain soit différent.
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