Nous manquons d’air
Les espaces sont étouffants
La canicule crée une sensation oppressante qui épreuve notre résistance.
Impossible de me concentrer.
La peau brûle sous le soleil ardent
J’évite de marcher sur un trottoir en plein soleil
Les coins d’ombres sont indispensables
De l’eau, de l’eau, de l’eau !
Les glaçons fondent à grande
vitesse dans le verre.
Les bouteilles contenant de l’eau perdent leur fraîcheur.
Ouvrir les fenêtres ne sert à rien, l’air s’est volatilisé.
Une goûte de sueur descend dans mon dos.
Ma chemise se colle à moi
La goûte impertinente se perd au fond de mon slip.
Je suis habillé en bermuda pour me sentir à l’aise, mais cela attire des
moustiques.
Nous allons voir un spectacle de marionnettes.
Un abri avec une belle charpente fonctionne comme salle improvisée.
Un grand tissu noir sert de mur, pour éviter la lumière directe.
Un vent s’invite, faisant danser la toile à son rythme capricieux.
Des pierres blanches sur une table nous font imaginer un terrain
désertique.
Les artistes font marcher deux inouïs, pendant une tempête de neige.
Difficile d’imaginer tel scénario avec 42°C.
Après une pause rafraîchissante, ils construisent un arbre au milieu de la
scène
Autour de l’arbre, la vie
Sur les branches, les fleurs et les oiseaux se régalent
Au pied de l’arbre, une fille se balance
Un chien lève sa patte
Soudain, le feu
L’arbre s’enflamme
Le feu dévore les branches qui craquent.
Une partie de l’arbre reste debout
Il est le témoin de l’épuisement
Il est le symbole d’une terre attristée.
Il est le phare d’une ère d’ébullition mondiale.
Et si l’arbre était moi, toi, nous ?
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